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Lenny Martinez s’empare du maillot à pois
Après deux semaines de course sur ce Tour de France, le jeune Français Lenny Martinez est passé à l’attaque le jour de la Fête nationale, décrochant en récompense le mythique maillot à pois.
Le début de course n’avait pas été simple pour l’équipe : des pertes de temps dans les bordures, un contre-la-montre individuel difficile, et surtout, l’abandon de Jack Haig après une commotion cérébrale. Mais enfin, lors de la 10ᵉ étape, disputée le 14 juillet, le premier succès est arrivé. L’étape, tracée à travers la magnifique région du Puy de Dôme, comptait pas moins de huit cols classés. Les attaques ont commencé dès le premier kilomètre, et Bahrain Victorious s’est lancé dans la bataille, avec Matej Mohoric en éclaireur pour accompagner le jeune grimpeur français Lenny Martinez.
Martinez a réussi à intégrer l’échappée du jour, qui comptait près de 30 coureurs à mi-parcours, et s’est concentré sur la collecte de points pour le classement de la montagne :
il a remporté les cinq premiers sprints, cumulant 25 points qui lui ont permis de prendre une avance décisive avant la première journée de repos.
Lorsque les attaques ont commencé entre les échappés, Martinez n’a pas pu suivre les plus forts, mais il a continué à son rythme, encouragé sans relâche par le public français massé sur les bords de la route en ce jour de fête nationale.
Même un saignement de nez n’a pu le ralentir que brièvement.
Dans l’avant-dernier col, alors qu’il était rejoint par le groupe des favoris, Lenny a trouvé la force de rester avec eux et a terminé 8ᵉ, aux côtés de noms comme Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard.
Le meilleur restait à venir : Lenny Martinez a été appelé sur le podium pour enfiler le maillot à pois, 47 ans après que son grand-père, Mariano Martinez, ait réalisé le même exploit.
De retour du podium, Lenny ne cachait pas son émotion :
« Le maillot de la montagne a une signification spéciale en France, et encore plus lorsqu’il est porté par un coureur français. »
Ce succès représente aussi un souffle d’air frais pour Bahrain Victorious, alors que son leader au général, Santiago Buitrago, a perdu un temps précieux après une lourde chute, incident qui avait provoqué l’abandon de Haig.
Dans cette 112ᵉ édition du Tour de France, Bahrain Victorious a misé sur une combinaison de jeunesse et d’expérience pour entourer son leader Santiago Buitrago.
En montagne, le Colombien pouvait compter sur Jack Haig et Lenny Martinez, tandis que Matej Mohoric assurait un soutien polyvalent, accompagné de Kamil Gradek, Robert Stannard et Fred Wright, chargés de lancer les sprints pour Phil Bauhaus.